4 choses qu’il vaut mieux ne pas conserver après le départ d’un proche

Après la disparition d’un être cher, notre premier réflexe est souvent de conserver précieusement ses affaires. Un pull qui porte encore son odeur, ses lunettes posées sur la table, ses chaussures alignées dans l’entrée… Ces objets deviennent des repères, des liens tangibles avec celui ou celle qui nous manque.

Mais à trop vouloir tout garder, on risque de figer le passé et de transformer notre intérieur en un lieu figé, freinant sans même s’en rendre compte notre propre processus d’apaisement. Faire le tri n’est pas un geste d’oubli, bien au contraire. C’est parfois une manière douce de dire au revoir tout en laissant la place au souvenir vivant, à l’amour qui continue autrement.

  1. Les vêtements : une empreinte du passé difficile à porter

Qui n’a jamais eu envie de garder ce manteau qu’elle aimait tant ou cette écharpe encore imprégnée de son parfum ? Pourtant, ces vêtements ont un pouvoir particulier : celui de suspendre le temps.

En les conservant intacts, on entretient l’illusion que rien n’a changé. Pour les jeunes générations, hériter de ces habits peut aussi devenir un poids silencieux, une attente implicite de porter le passé familial.

Une alternative plus douce ? Transformer ces tissus en objet symbolique – coussin, pochette, quilt mémoire – ou en faire don à une association. Un geste d’amour et de partage, qui prolonge autrement la présence de l’être cher.

  1. Les objets fétiches : attention à l’accumulation émotionnelle

Un vieux livre corné, une montre usée, un bibelot posé sur une étagère… Ces petits objets ont accompagné votre proche au quotidien. Mais leur accumulation peut transformer votre intérieur en espace saturé de souvenirs, pesant au fil du temps.

Conserver un ou deux objets choisis avec le cœur suffit à maintenir un lien tendre. L’essentiel est de ne pas laisser ces objets envahir vos espaces de vie au point de faire écran au présent.

Transmettre des histoires, des recettes, des valeurs est souvent bien plus puissant que de remplir des tiroirs.

  1. Les chaussures : laisser chacun marcher à son rythme

Les chaussures sont des témoins silencieux des chemins parcourus. Mais elles comptent parmi les objets les plus personnels et intimes. Porter les chaussures d’un défunt peut être lourd de sens, surtout pour les enfants et petits-enfants, qui peuvent y voir inconsciemment une attente de suivre les mêmes pas.

Offrir de nouvelles chaussures à ceux qu’on aime, c’est les inviter à tracer leur propre route, à inventer leur parcours, sans se sentir enfermés dans celui d’un autre.

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