Assez de la permissivité parentale : il est temps de réapprendre à dire « non » à ses enfants — et voici pourquoi

Autrefois, un simple « non » parental suffisait à poser le cadre. Aujourd’hui, nombreux sont les parents qui hésitent, craignant de brider la personnalité de leur enfant. Et si, au contraire, savoir dire « non » devenait un outil précieux pour l’aider à grandir ? Entrons ensemble dans les coulisses d’une autorité bienveillante et éclairée.

Pourquoi il est essentiel de poser des limites aux enfants

Imaginez une voiture sans frein. Rapide, excitante… mais dangereuse. Un enfant sans limites, c’est un peu pareil : plein d’énergie, mais sans repère pour s’arrêter au bon moment. Les limites structurent, rassurent et donnent des repères concrets pour comprendre le monde.

Dans une société où l’on prône souvent la liberté totale, il est important de redonner à l’encadrement une place juste et équilibrée.

Être strict sans être rigide : la nuance précieuse

Non, être strict ne veut pas dire devenir un général d’armée. Il s’agit simplement d’être cohérent. Une règle annoncée doit être respectée. Si le dessert n’est autorisé qu’après avoir mangé les légumes, alors pas d’exception « juste cette fois-ci ». Ce cadre constant crée un sentiment de sécurité chez l’enfant, qui sait à quoi s’attendre.

Expliquer pour mieux faire accepter

Plutôt que le classique et frustrant « c’est comme ça », offrez une explication claire. Par exemple : « Tu ne dois pas taper parce que ça fait mal à l’autre enfant ». L’enfant comprend alors la conséquence de ses actes et intègre peu à peu les normes sociales de manière plus naturelle.

Transformez le « non » en occasion d’apprendre

Un enfant qui court dans le salon ? Au lieu de crier, proposez une alternative : « Ici, on marche. Si tu veux courir, on ira au parc tout à l’heure. » Vous évitez la confrontation frontale et montrez qu’il y a d’autres options possibles.

Offrir des choix encadrés : le pouvoir de l’illusion

Les enfants aiment décider. Profitez-en pour cadrer tout en leur laissant un sentiment de contrôle. « Tu préfères mettre le pull rouge ou le bleu ? » — Peu importe le choix, il portera un pull, mais il se sentira acteur de la décision. Un peu comme quand on laisse choisir son dessert entre une pomme ou une compote de pommes : vous restez maître du menu, tout en lui donnant une forme de liberté.

Critiquer le geste, jamais l’enfant

Évitez les phrases qui collent une étiquette : « Tu es méchant ». Préférez : « Ce que tu as fait n’est pas gentil ». Cela évite de toucher à son identité et protège son estime de soi. C’est un détail en apparence, mais cela fait toute la différence dans sa construction personnelle.

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