La disparition d’une enfant de 10 ans alerte sur le mal-être chez les jeunes

Sa disparition a bouleversé la Virginie, et bien au-delà. Autumn semblait incarner la joie de vivre : élève appliquée, passionnée de danse, de tir à l’arc et de sport, elle faisait l’unanimité autour d’elle. Mais derrière ce visage souriant, un mal-être profond se cachait, passé inaperçu jusqu’au drame.
Le 21 mars 2025, Autumn s’est donné la mort. Elle avait seulement dix ans.

Une enfant bienveillante… mais vulnérable

Autumn n’était pas une fillette comme les autres. D’une empathie rare, elle n’hésitait pas à défendre ceux qui subissaient des injustices. Sa mère, Summer, raconte que cette bienveillance aurait pu faire d’elle une cible :
« Si quelqu’un était maltraité, elle intervenait. Et c’est peut-être pour ça qu’elle a elle-même été harcelée. »

Cette capacité à protéger les autres, admirée par tous, était aussi une charge lourde à porter seule. Derrière son sourire, des signes discrets étaient pourtant là.

Des signaux silencieux trop faciles à ignorer

Aujourd’hui, ses parents, rongés par la douleur, partagent ces petits indices qui, rétrospectivement, résonnent comme autant d’alertes.

Mark, son père, se souvient qu’elle portait de plus en plus de vêtements foncés. Elle, d’ordinaire si joyeuse, devenait plus réservée.

Sa mère évoque également des siestes inhabituelles après l’école. Et ce détail marquant :

« Elle m’a dit qu’elle n’aimait plus le rose. C’était pourtant sa couleur préférée. »

Autant de petits changements, trop discrets pour paraître inquiétants sur le moment.

Le poids du harcèlement, prolongé jusque dans l’intimité

Autumn était scolarisée à l’école primaire Mountain View, où ses parents affirment avoir signalé plusieurs fois des faits de harcèlement. Malgré leurs alertes, les brimades auraient continué.

Aujourd’hui, le harcèlement ne s’arrête plus à la grille de l’école : tablettes, messageries, jeux en ligne… les enfants peuvent être atteints jusque dans leur chambre.

« Ils ne peuvent plus y échapper, même à la maison », déplore Mark Bushman.

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