Une tendance confirmée par plusieurs études
Augmentation du risque de mortalité
L’étude suédoise a également relevé un excès de mortalité d’origine cardiovasculaire et toutes causes confondues chez les consommateurs réguliers de lait non fermenté. Chez les hommes, cette augmentation apparaît dès deux verres de lait par jour, tandis que chez les femmes, un seul verre suffirait à accroître le risque.
Effets biologiques observés
Les chercheurs ont identifié des différences biologiques notables entre les consommateurs de lait non fermenté et ceux de lait fermenté. Les premiers présentent des niveaux plus élevés de certains marqueurs associés aux maladies cardiovasculaires :
Augmentation de l’ACE2, une enzyme impliquée dans la vasoconstriction
Élévation des marqueurs de stress oxydatif et inflammatoire (8-iso-PGF2α et interleukine 6)
Réduction des niveaux circulants de FGF21, une protéine bénéfique pour la régulation métabolique
Ces altérations sont particulièrement marquées chez les femmes, ce qui pourrait expliquer leur plus grande sensibilité aux effets négatifs du lait non fermenté.
Une approche équilibrée : alimentation et activité physique
Ces résultats sont cohérents avec les principes du régime méditerranéen, qui privilégie une consommation modérée de produits laitiers sous leur forme fermentée. Autrefois, ces aliments étaient principalement issus de productions locales et peu transformés, ce qui pourrait influencer leur impact sur la santé.
L’étude rappelle l’importance d’une alimentation équilibrée et de la pratique régulière d’une activité physique pour préserver à la fois la santé cardiovasculaire et osseuse.
Sources:
www.alternativesante.fr
bmcmedicine.biomedcentral.com
www.bmj.com