Entre rigueur administrative et bon sens

Heureusement, la SNCB a indiqué que le dossier est désormais clos et qu’aucune sanction ne serait prononcée à l’encontre de son salarié. Une issue qui apaise, même si le débat reste vivace. Car au fond, cette affaire soulève une vraie question : jusqu’où faut-il pousser la rigueur quand elle entre en collision avec le simple bon sens ?
Dans un pays où l’on circule d’une région à l’autre en quelques dizaines de minutes, est-il réaliste d’interdire tout mot d’une autre langue ? Et si la gentillesse — comme un “bonjour” — devenait justement un pont entre les cultures plutôt qu’une ligne rouge à ne pas franchir ?