Une ressemblance troublante… et une beauté qui traverse les âges
Ce qui frappe encore aujourd’hui, c’est à quel point Anthony Delon incarne une beauté mature, apaisée. Avec l’âge, son visage s’est densifié, gagnant en profondeur sans perdre ce qui le rendait captivant. Il y a chez lui cette élégance française indémodable : discrète, racée, empreinte d’une certaine mélancolie.
Des internautes le disent sans détour : « Ceux qui admirent Alain Delon n’ont pas vu Anthony dans ses plus belles années. » Et il est vrai qu’à certaines périodes, les clichés du fils semblent presque supplanter ceux du père. Une forme de revanche silencieuse sur le poids d’un nom devenu mythe.
Le dernier adieu : un père, une légende, une tombe singulière
Le décès récent d’Alain Delon a marqué un tournant. Le 24 août, il a été inhumé dans sa propriété de Douchy, dans une chapelle qu’il avait fait bâtir de son vivant. Une autorisation spéciale a permis cette exception, témoignant du statut hors norme de l’acteur.
Fait marquant : Delon avait exprimé le souhait d’être enterré aux côtés de ses 35 chiens, en particulier de son fidèle Loubo. Un vœu qui a touché, mais que ses enfants ont choisi de ne pas suivre, invoquant d’autres priorités et une volonté de préserver une image sobre du patriarche.
Dans ce moment d’adieu, Anthony est resté digne. Présent, mais discret. Loyal, mais sans emphase. Comme toujours. À sa manière, il continue d’honorer la mémoire de son père, tout en construisant son propre récit, loin des projecteurs excessifs. Une élégance rare, que peu d’héritiers peuvent revendiquer.