Ils sont partout. Dans le salon, dans la poche des parents, sur la table de la cuisine. Les écrans ont doucement grignoté leur place dans notre quotidien… et dans celui de nos enfants. Mais comment limiter cette omniprésence sans transformer la maison en champ de bataille ? Super Nanny a une astuce toute simple — et vraiment utile — pour désamorcer la crise. Vous êtes prêts ?
Trop d’écrans ? Des effets plus discrets qu’on ne croit

Derrière une tablette allumée ou un dessin animé qui tourne en boucle se cachent parfois des impacts bien réels. Difficultés à s’endormir, perte de concentration, repli sur soi… Loin d’être anodine, une exposition prolongée peut freiner l’apprentissage du langage, réduire la créativité et nuire à la relation parent-enfant. Et non, ce n’est pas une question de diabolisation. Il s’agit d’équilibre et de bon sens !
L’approche Super Nanny : moins d’écrans, plus de vraie vie
Sylvie Jenaly, alias Super Nanny, le répète souvent : interdire complètement les écrans, c’est rarement réaliste. Mais encadrer leur usage et proposer des alternatives qui donnent envie, là, oui, c’est possible. Et même plutôt agréable !
Quelques idées testées et approuvées :
- Activités manuelles : peinture, pâte à sel, coloriage : de quoi éveiller la créativité.
- Jeux de société ou jeux d’extérieur : pour se défouler et partager des rires.
- Lecture à voix haute ou histoires inventées : pour faire voyager l’imaginaire.
Ce n’est pas une question de remplissage d’agenda, mais d’envie. Quand l’enfant est captivé par autre chose, il oublie naturellement l’écran.
La méthode 3-6-9-12 : un repère rassurant pour les parents
Pas facile de savoir à quel âge on peut dire oui ou non aux écrans. Heureusement, une méthode simple et évolutive peut nous guider : le 3-6-9-12, imaginée par le psychiatre Serge Tisseron.
- Avant 3 ans : aucun écran. Le cerveau a besoin de concret, pas de pixels.
- Entre 3 et 6 ans : un peu d’écran, oui, mais toujours accompagné.
- Entre 6 et 9 ans : premiers jeux numériques, à condition qu’ils soient éducatifs.
- Entre 9 et 12 ans : un usage plus libre mais sous supervision active.
Ce cadre évite les excès… et les discussions sans fin.