Voici une recette que je songerais à appliquer si je devais abandonner ma bonne vieille habitude d’aller pieds nus et si je me retrouvais avec un cor au pied.
Ouvrez une figue fraîche et appliquez la pulpe sur le cor, recouvrez d’un bandage ; laissez en place toute la nuit. Alternativement, découpez un carré de pelure d’ananas et posez-le sur le cor de manière que l’intérieur de la pelure soit en contact avec le cor ; recouvrez d’un bandage et laissez en place toute la nuit.
Le lendemain matin, ôtez cet emplâtre et laissez tremper le pied dans de l’eau bien chaude. Au bout d’une heure environ, essayez d’ôter le cor ; il devrait se détacher assez facilement, mais vous pouvez aussi le frotter doucement à l’aide d’une pierre ponce.
« Certains cas particulièrement rebelles, cependant, pourront nécessiter quatre à cinq emplâtres laissés en place toute la nuit. » La médecine populaire fait également mention du même genre de traitement à l’aide de papaye.
Gaulthérie (Gaultheria procumbens).
Encore une bonne source de salicylates. Certains herboristes recommandent d’appliquer de l’huile essentielle de gaulthérie pour dissoudre durillons, cors, kystes et autres verrues. Je n’hésiterais probablement pas à l’essayer pour les cors, tant pour dissoudre la peau durcie que pour soulager la douleur.
Ici aussi, pour éviter tout danger d’irritation, veillez à mettre l’huile essentielle uniquement sur le cor sans déborder sur la peau voisine.
