Disparition de Lina, 15 ans : le profil de Samuel Gonin s’étoffe, selon le procureur
Le 19 décembre, la veille du reportage de nos confrères, le procureur de la République a donné de plus amples détails sur la disparition de Lina et sur le profil du principal suspect. Selon Alexandre Chevrier, le père de famille souffrait de dépression et était connu comme quelqu’un à la personnalité “borderline”. En “rupture” avec la société, Samuel Gonin s’était marginalisé en menant une “vie d’errance” sur le territoire français.
Hospitalisé en service psychiatrique, Samuel Gonin consommait également de l’alcool, du cannabis et de la cocaïne. Un train de vie destructeur qui l’aurait poussé à tomber dans la délinquance. Le quarantenaire a d’ailleurs été arrêté par la police de Besançon suite à un vol à l’arraché d’une femme âgée et pour le braquage d’une supérette. Pour ces deux délits, il devait comparaître à la mi-juillet 2024. Il va se suicider, 10 jours avant.
Lina bientôt retrouvée dans le Bas-Rhin ? Cet espoir qui reste
Un suicide qui aura lieu bien avant que les enquêteurs en charge de l’enquête ne puissent l’interroger sur la disparition de Lina. Toutefois, en mettant la main sur la Ford Puma grise, qui leur a permis de remonter la piste jusqu’à Samuel Gonin, les gendarmes et les experts ont trouvé de nombreux indices reliant l’homme de 43 ans et l’adolescente de 15 ans. Son trajet pour commencer. En effet, le jour de la disparition, le véhicule a été filmé par des caméras de vidéo-surveillance à Plaine, à l’heure de la disparition.
crédit photo : M6
Des traces d’ADN de contact de Lina ont également été découvertes sur la banquette arrière droite de la voiture, tout comme sur des cordes retrouvées dans le coffre. Le sac à main, contenant ses effets personnels à l’exception de son téléphone portable, ont aussi été découverts dans la boîte à gants. En revanche, le procureur a affirmé qu’aucun fluide, ni aucune goutte de sang n’avaient été trouvés. Une information qui laisse planer l’espoir de retrouver Lina en vie.
