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Une peur intense du rejet

Quand on n’a pas été rassurée affectivement dans l’enfance, chaque lien adulte devient source d’inquiétude. On redoute les silences, les distances, les non-dits. L’idée d’être « pas assez bien » revient comme un écho intérieur.
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Une tendance à l’anxiété relationnelle

Le doute permanent (« Est-ce qu’on m’apprécie vraiment ? ») peut générer une forme d’inquiétude chronique. Le cœur s’emballe pour un message non lu, une invitation oubliée. On se sent vite déstabilisé·e.
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Des limites floues, voire absentes
Quand on ne se sent pas légitime, on a tendance à dire oui à tout, à faire passer les besoins des autres avant les siens. Mettre des limites semble mal vu, alors qu’il s’agit simplement de se respecter.
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Un comportement de people pleaser
Faire plaisir pour se faire aimer : c’est souvent une stratégie inconsciente adoptée dès l’enfance. On devient celle qui fait tout pour ne pas déranger, la gentille, la serviable… en espérant secrètement recevoir en retour un peu de reconnaissance.
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Une gestion des émotions parfois chaotique
Sans modèle parental d’expression émotionnelle, on apprend en tâtonnant. Résultat : des réactions parfois excessives, une hypersensibilité, ou au contraire, une difficulté à se connecter à ce qu’on ressent vraiment.
On ne choisit pas l’éducation qu’on reçoit, mais on peut toujours apprendre à mieux se comprendre.