« On arrive à la solution du cancer, tout va changer pour les malades » – Dr Laurent Schwartz

Un manque de soutien des autorités et de l’industrie pharmaceutique

Malgré ces observations, les essais cliniques rigoureux permettant de valider cette approche tardent à voir le jour. Le Dr Schwartz explique avoir tenté de convaincre les autorités de santé et l’industrie pharmaceutique de financer ces recherches, mais sans succès.

Selon lui, cela s’explique en partie par des raisons économiques : le bleu de méthylène est une molécule tombée dans le domaine public et ne peut donc pas générer de profits importants pour les laboratoires. « Aujourd’hui, le principal usage du bleu de méthylène, c’est la pisciculture », ironise-t-il.

Il regrette également que la médecine moderne soit trop focalisée sur des traitements de pointe très coûteux comme les anticorps monoclonaux, au détriment de solutions plus accessibles.

Une révolution en marche ?

Le Dr Schwartz est persuadé que la médecine est à un tournant. Il pense que la compréhension du cancer comme une maladie métabolique pourrait bouleverser les traitements et améliorer considérablement la prise en charge des malades.

Il reste optimiste et espère que la multiplication des témoignages et des études indépendantes finiront par faire bouger les choses. « On a l’impression qu’on est en train de comprendre un gros morceau, et que le cancer, finalement, n’est pas si compliqué que cela », conclut-il.

 

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