Pourquoi y a-t-il autant de boutons sur les manches d’une veste d’homme s’ils sont inutiles ?

De la caserne au podium

Avec le temps, les tenues militaires ont évolué, se faisant plus sobres, plus ajustées. Les revers ont disparu… mais les boutons, eux, sont restés. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient commencé à incarner autre chose : une élégance, une prestance, un certain code de l’allure masculine.

Peu à peu, ce qui était un détail technique est devenu un symbole de raffinement. À l’image du costume trois-pièces ou de la cravate bien nouée, les boutons de manche ont intégré l’uniforme du gentleman moderne, avec une mission nouvelle : flatter la silhouette.

Aujourd’hui, un clin d’œil chic à l’histoire

Alors, à quoi servent-ils aujourd’hui ? À rien, objectivement parlant. Mais imaginez une veste sans ces petits boutons : elle semblerait nue, incomplète, presque bancale. Ce détail que l’on ne remarque même plus structure le bas de la manche, donne du rythme à la coupe, et habille subtilement le poignet.

Mieux encore : sur certaines vestes haut de gamme, les boutons sont fonctionnels. Oui, oui ! Ils peuvent réellement s’ouvrir, comme à l’époque. C’est ce qu’on appelle une « boutonnière ouverte » – un petit luxe apprécié des puristes et un véritable gage de qualité pour les connaisseurs.

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