Peut-on sentir qu’un anévrisme est là ?

Pas toujours. Et c’est ce qui rend leur détection difficile. Certains anévrismes restent asymptomatiques pendant des années. Mais lorsqu’ils prennent de l’ampleur ou commencent à se rompre, des signaux peuvent apparaître :
- Une douleur soudaine et intense, selon la zone concernée (tête, thorax ou abdomen).
- Une vision floue ou double.
- Une sensation de vertige ou de fatigue inhabituelle.
- Une pulsation anormale ressentie dans l’abdomen.
Et si l’anévrisme se rompt ?

Dans ce cas, il s’agit d’une urgence médicale. La rupture entraîne une hémorragie interne qui peut être grave sans prise en charge rapide. Les signes sont souvent très marqués :
- Perte de connaissance.
- Difficulté soudaine à parler ou à bouger un côté du corps.
- Douleur brutale, intense et inhabituelle.
Quand faut-il consulter ?
- Dès qu’une douleur inhabituelle, soudaine et très forte apparaît.
- En cas de troubles neurologiques soudains : perte de vision, difficulté d’élocution, faiblesse musculaire d’un côté du corps.
- Si un proche présente ces symptômes, appelez immédiatement le 15 ou le 112.
- Si vous avez des antécédents familiaux d’anévrisme ou d’AVC, parlez-en à votre médecin. Un examen simple comme une échographie ou un scanner peut parfois détecter un anévrisme passé inaperçu.
Peut-on vraiment prévenir les anévrismes ?
Bonne nouvelle : il est possible de réduire les risques. Voici quelques habitudes simples, mais utiles :
- Maintenir une pression artérielle stable.
- Adopter une alimentation équilibrée : limiter le sel, les graisses, privilégier les fruits et légumes.
- Arrêter de fumer.
- Pratiquer une activité physique régulière : même 30 minutes de marche par jour sont bénéfiques.
- Faire des bilans de santé réguliers, notamment après 50 ans ou en présence de facteurs de risque.
Écouter son corps et agir dès les premiers signes, c’est déjà prendre soin de sa santé.