Zona : une douleur virale méconnue, mais évitable après 50 ans

Comment soulager et traiter le zona ?

Le traitement repose avant tout sur une intervention rapide. Dès les premiers signes, il est recommandé de consulter un médecin. Les antiviraux comme l’aciclovir ou le valaciclovir sont plus efficaces lorsqu’ils sont administrés dans les 72 premières heures. Le traitement peut être complété par :

  • Des antalgiques pour soulager la douleur
  • Des compresses fraîches, des bains à l’avoine ou une lotion à la calamine pour calmer les démangeaisons
  • Du repos et une bonne hydratation

La complication à surveiller : la névralgie post-zostérienne

Chez environ une personne sur dix, le zona peut laisser une douleur chronique persistante, appelée névralgie post-zostérienne. Même après disparition des lésions cutanées, la douleur peut durer plusieurs mois, voire des années. Cette complication est plus fréquente chez les personnes âgées, et peut sérieusement altérer la qualité de vie : troubles du sommeil, isolement social, réduction des activités quotidiennes…

Prévenir le zona : le vaccin, votre meilleur allié

Depuis 2017, un vaccin appelé Shingrix est recommandé en France à partir de 65 ans, ou dès 18 ans chez les personnes immunodéprimées. Il offre une protection supérieure à 90 % contre le zona et ses complications. Contrairement à l’ancien vaccin Zostavax (retiré du marché), Shingrix ne contient pas de virus vivant, ce qui le rend plus sûr pour les personnes fragiles.

Le vaccin est recommandé :

  • Pour les adultes de 65 ans et plus
  • Pour les personnes immunodéprimées (dès 18 ans)
  • Pour ceux ayant déjà eu un zona (car une récidive est possible)

En conclusion : vigilance et prévention

Le zona est bien plus qu’une simple éruption cutanée. C’est une maladie virale douloureuse, parfois invalidante, mais largement évitable grâce à la vaccination. En restant attentif aux premiers signes et en agissant rapidement, il est possible de limiter les douleurs aiguës et les complications à long terme. Si vous avez plus de 65 ans ou présentez un risque accru, parlez-en avec votre médecin traitant.

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